Dernier Vertige avant l'Oubli.
(Pseudo prose délirante indirectement et librement inspirée de @nathcouz. (plus d'infos disponibles sur son blog par là). Précision inutilement indispensable pour les non-initiés à ma prose alambiquée : c omme d'habitude, ici ni queue ni tête, à peine...
J'ai encore lu quelque chose de toi aujourd'hui. De toi mais ce n'était pas toi, comme toujours. Un autre écrit, un texte poignant, posé par quelqu'un qui souffre au moins autant que les morts dont il parle, si tant est que les disparus aient à souffrir...
Souviens-toi. Qui que tu sois pour moi, souviens-toi : l'un de nous bientôt partira. Semelles de vie bousillées par l'enclume d'une respiration trop frêle, nous ne vaincrons point. Comme je t'aime ici-bas, rien ne le dira. L'absurde, même pas. Même plus....
Voici l'aquafortiste, de l'eau-forte un artiste, de l'Aube un spécialiste, du rêve un analyste ! Au fond de sa chaumière, il peint toute lumière, pour peu que l'une gomme la poussière de l'Homme. Qu'il pleuve sur le gris, qu'il grisaille à Paris, jamais...
Le génie commence là où le talent s'arrête. Le talent s'arrête là où sévit la paresse. Si seule une inconnue existe dans cette équation impossible, alors il est inutile de terminer cette phrase. (Nota : j'ai lu quelque part que pour rendre un blog un...
(...) C’est ton pas qui t’allège à ton dieu surpuissant, Quand ma plume est de neige, et mon encre de sang. La vie n’est que manège au seul tour mugissant Pour ma plume de neige et son encre de sang : Un jour, un sortilège; une nuit, bénissant; Nos plumes...
Janvier te retrouve là où décembre t'avait laissé : aux calendes grecques. L'année te commence comme elle t'avait fini : de vin et de poussières. Pour le "de chair et de sang", elle repassera. Te repassera dessus : il n'y a plus guère que ce droit inaliénable...
© Eiffel, "À tout moment la rue..." - Source : @Eiffellegroupe via Y-T Il faudra un soir dire "Bonsoir" à l'Univers, et "Adieu" à la Matière, à l'essence de l'Être, ainsi qu'à tout le reste. Moins l'Essentiel, le Vital ou le presque Absolu. Ce soir-là,...
Ce clip vidéo ne passait pour ainsi dire jamais à la télévision. Ce soir, par hasard autant que par provocation (c'est du moins ce dont je me persuade, puisque "c'est tellement plus facile"...), le voilà qui vient me tarauder, comme pour mieux me rappeler...
(...) Ma langue maternelle est le Silence, c'est lui qui parle en mon nom lorsque je ne sais plus parler aux hommes. Lui qui m'enjoint à me taire même quand les mots voudraient sortir, partir, ne plus revenir, jamais. Toujours fuir, toujours fuir, et...
(...) Je suis né ce matin sur le rebord du jour où plus rien ne m'atteint que la nuit abat-jour. Je suis né en passant, sans la moindre étincelle à gémir décroissant d'une lune isocèle. Je suis né, c'est ainsi; je suis ci, c'est inné, j'y suis né, ces...
Le nom de domaine de ce site inutile n'a pu être renouvelé, faute de .. Faute de quoi d'ailleurs ? Ah oui : d'innombrables fautes innocentes de ma part. En conséquence, il se peut qu'il disparaisse après le 12 août, à moins que son hébergeur le maintienne...
(......) Cent fois j'ai commencé à t'écrire cette lettre, cent fois je ne l'ai jamais terminée. Et c'est parce que je ne l'ai jamais écrite que tu n'auras jamais à la lire. Car c'est dans mes yeux, et nulle part ailleurs, que tu avais la réponse. Pas...
Petit ange trop doux, Nous étions un soir amants, parents et aïeux à la fois; mais il nous manquait la foi, cette foi inhérente à la désespérance atrocement sublime de ce qu'il nous faut attendre. Attendre, oui, et de ce qu'il nous faut vivre pour espérer...
Plus envie de me battre contre tant de choses. Contre les vautours, le "système", les médecins, l'administration, ......... Et surtout contre mon incapacité, incompétence, naïveté, innintelligence, empathie, pseudo-humanisme, ........ Je renie jusqu'à...
Un soir sans étoiles, une fleur a rencontré un front, et nul ne sait qui de la fleur ou du front était plus dégarni que mille ans de bouquets d'anathèmes. La fleur se concentra et se fit d'abord chrysanthème, puis ancolie, puis rose, pour finir pensée...
Puisque... bah, tu/vous/elle/ils s'en fous/-ez/-t/-tent.. J'ai compris ; tardivement, mais c'est finalement rentré ! Dorénavant ce titre ne vaudra que pour moi. Puisque c'est d'abord à moi qu'il faut que j'applique ce que je croyais pouvoir exiger d'Autrui....
(Grégory Lemarchal, d'après Calogéro - Aussi libre que moi) Aucune, non aucune souffrance. Seul dans la nuit comme un phare en un désert inconscient de sa vastitude, je contemple l'étincelle en sursis de ma diurne bougie. Une flamme qui n'éclaire que...
Je ne voulais pas crever, je voulais seulement mourir. Et, si j'étais allé au bout de ce qu'il me restait à épuiser, sur le crédit-temps d'une existence forfaitaire, j'aurais sans doute perdu le peu que j'avais su garder encore : un semblant d'humanité....
C'est bien la première fois que je tiens un blog aussi longtemps, habituellement on divorçait au bout de trois mois de vie commune ou de vide commun... Là, je ne sais pas ce qu'il se passe avec celui-ci. Justin mot d'amour, et hop, on va bientôt fêter...
La nuit vient de tomber, elle s'est fait très mal. J'ai même eu mal pour elle, quand je l'ai vue tenter de s'agripper aux derniers soubresauts de soleil, qui ne voulait assurément pas partir si tôt dans l'Univers. Elle s'est accrochée désespérément aux...
(Aswad - Shine (c) orchardmusic via You-Tube) Qu'elle était belle à voir danser sur la piste de l'univers, qui commence à notre porte et finit au seuil de l'empathie. Qu'elle était bonne à boire dans ses verres de transparence éphémère, plus poétiques...
(U2, New Year's Day - (c) tommymcgregor via YouTube) Meilleurs voeux à tout le monde, ainsi qu'aux autres, et même à mes frères humains ! Pour ce que ça changera en 2011, hein... ^_^
Sûrement que la neige qui tombe sur la ville t'a floconné à l'oreille que j'avais besoin de rire et de pleurer ce soir à minuit... Sûrement qu'un ange, là-bas par-delà les océans, t'a soufflé un vent d'empathie et d'amour pour que tu dessines le portrait...
(Indochine - J'ai Demande A La Lune (Full Mix) - (c) NicoWes via U-Tube) Elle est où, l'éclipse qu'ils ont prévue ? Me suis levé comme un soleil, euh comme un seul homme, pour elle... et elle s'est déjà éclipsée ?!? Rien ne m'attire plus que la Lune,...
Un quatre décembre sur la Terre, une année après celle d’avant. J’ai allumé ma tête, il en est sorti un écran de fumée, et je n’ai pu éteindre l’incendie qui a satellisé toutes les chaînes de mon âme : il me reste encore quelques synapses à programmer...
... de La Plus que Vive , et de La Part Manquante . Et de tant d'autres oeuvres dont les seuls titres sont une invitation au rêve et à l'évanescence.) A cette heure engoncée d'une Nuit qui s'étiole, Quelques mots de Douceur, un peu de Poésie, avant de...
Une revue de compresse totalement impartiale, viscéralement décalée, foncièrement inutile et absolument pas exhaustive. - La France semble redécouvrir les joies (?) du froid et de la neige. Chaque année, plus ou moins à la même date (le plus souvent en...
Quand il ne reste que la dérision, le ridicule et le délire total, celui qui confine au-delà de l’absurde, pour se prémunir du trop-sérieux alentour. Du trop-plein de vide dont se gausse ce Monde pour protéger la survie de l’Espèce, quand ce n’est que...
Une revue de compresse totalement impartiale, viscéralement décalée, foncièrement inutile et absolument pas exhaustive. - Eric Cantona se la joue économiste nobellisable en proposant de vider ses comptes : ===> non concerné, car je n’ai absolument rien...
Il pleut, et ils en pleurent de dépit ou de rage; il neige, et ils en deviennent bonhommes de plaisir ou de puérile béatitude ; il vente, et ils s’en décoiffent les mèches comme les synapses; il sourit le soleil, et ils en bronzent de paresse... ou d’envie....
Areuh ! J'viens seulement de naître, et j’ai déjà 38° de fièvre. Mais ça m’effraie pas : si je me concentre, j'suis sûr que je peux atteindre 40, sans problème. Tout ce que j’ai à faire, c’est d'me laisser aller, d'me laisser porter par le vent du temps...
(Sissel Kyrkjebø - You`ll Never Walk Alone) (c) sisselfan /YouTube (d'après R.Rodgers & O. Hammerstein) LETTRE OUVERTE AUX FERMES D'ESPRIT Une fois n'est pas coutume, moi, Philippe, auteur de ce blog à vocation honteusement pseudo-littéraire, je vais...
(Omar & Fred - SAV des Emissions, Parodie Facebook) Un ami m'a demandé pourquoi j'étais aussi réfractaire aux fesses du bouc, alors que je me suis inscrit sur des sites qui finalement promeuvent plus ou moins la même sauce (eh oui, j'ai mon Twitter depuis...
(Era - Ameno) Plus fort que le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, qui a au moins le mérite de surplomber une baie (gare à une éventuelle chute divine...); plus fort que son clone bolivien de Cochabamba (dieu parle toutes les langues, alors on ne se...
(R. Kelly - If I Could Turn Back to the Ends of Time) Vous vous souvenez de l'histoire de cette petite fille, Marina, à qui j'avais dédié une lettre posthume un peu par dépit et beaucoup par impuissance, et dont les parents ont finalement été condamnés...
(Trust - Antisocial) Je crois qu’on s’est tout dit : mariés depuis un jour, chômeurs depuis six mois, et cons depuis toujours. On ne s’appartient plus, la vie nous appartient, on a rempli le trou qui nous servait de monde et de champ de bataille. On va...
(Yazz & the Plastic Population - The Only Way is Up) Qui peut savoir ce qu'il aurait fait s'il n'avait rien fait d'autre dans sa vie que ne rien faire sur le boulevard de sa conscience, les quelques fois où elle a dû s'inviter à la table !? Nul ne peut...
(No Doubt - I'm Just a Girl) [[[ Note : Ceci n'est pas nécessairement une suite logique au premier opus (accessible ici ), mais plutôt un pendant "féminin" au massacre en règle de certains représentants de la gent masculine. Car, finalement : à parité,...
(Liane Foly, d'après Daniel Balavoine - La vie ne m'apprend rien) Le feu prend sur le lac, quoi de plus normal pour un procrastinateur de première. Pourtant il y a longtemps que par ici tu ne vois ni lac, ni feu. Peut-être un peu de paresse, beaucoup...
Il y a tellement de nullités de par l'e-monde que je me demande pourquoi je devrais continuer d'alimenter la poubelle de l'univers.
Découverte des sens cachés des Statistiques blogiaques… Gogol 1er, empereur du ridicule. Bon, je m'accorde un petit moment de sérieux sur cet espace. Juste pour soulever une question à la portée aussi existentielle qu'un choix de programme plateau-télé....
(Grant Lee Buffalo - Fuzzy) Tu sirotes encore un de mes nuages, et quelque chose m’assure que la pluie viendra bientôt chasser tes dernières errances par ici. Tu ne sais pas construire les nuages, et tu ne sauras jamais. Moi j’ai appris, sur le tas de...
Madame voulait une vie au super, Monsieur n’avait que du sans-plomb ; Madame aspirait aux rêves, M onsieur n’avait que du sans plomb ; Madame désirait des ailes, Monsieur n’avait que du sans plomb ; Madame recherchait du soleil, Monsieur n’avait que du...
L'essentiel est survivre. Quand il n'y a plus d'amis, d'amours, ni d'âmes; qu'on a gaspillé tous les quotas de cartouches, de chances et de jokers; qu'il ne reste que du temps pour se lamenter et des remords pour s'apitoyer; que les chemins multiples...
( Les Cow-boys Fringants - Les étoiles filantes - Montage de @kiki2212 ) Particule d’antimatière. C’est tout ce que tu veux être après l’amour. Ou peut-être avant. Puisque tu es origine du monde bien avant le monde, et source de ses tourments bien avant...
( Fredo Viola, The Sad Song) Des frissons dans le dos, Monsieur. Les poils qui se hérissent, Monsieur. Il est 16:33 aux horloges de papier, et c'est à vous que je dois de sentir ma peau pactiser avec la douceur. La paix des pores et l'orgasme auriculaire,...
Vincent, viens-t'en : ici c'est le Québec ! Vincent, accours donc, l'avion ne partira pas sans toi, ni sans elle d'ailleurs. Pousse-toi plus loin dans l'infini, et vois : dix-mille escales plus tard, elle n'est toujours pas rentrée, elle ne viendra plus...
(Kyo - Fermons les yeux) La nuit dernière tu es tombée dans mes rêves. L'année d'avant je t'en avais pourtant délogée. Et l'an prochain heureusement, je te permettrai d'y reposer enfin en paix. Avant de te laisser retourner te souffrir, comme tu es vouée...
Ma robe était de pierre, et nouvelle fois venait-on de me violenter. A présent comme depuis toujours, je me porte volontaire pour n'être coupable que de mon obsolescence, par la Nature programmée, face aux moeurs rubicondes de mes amants de poussière,...