😷 Littéra'tueur en série non homologué 😜
Crédit pour l'illustration sonore : © Les Infidèles - "Les larmes et des maux" - via YouTube J e suis la fille aux sandales de pluie qui emmerde le monde comme c'est pas permis. Qui n'a cure de ce qu'elle peut avoir à payer, à attendre, à promettre ou...
Crédit musique : via You-Tube. Tous droits réservés. Montage : @Sonia Gillart De petits pas sous le ciel, un petit pas dans la nuit. Le temps marche au son d'une flûte de pan, ou peut-être d'un ocarina taillé dans les cimes des arbres généalogiques, qui...
Pendant que des mondes se font et se défont au comptoir des étoiles filantes, trouve un nuage assez fou pour supporter ta météo caractérielle, et assieds-toi au milieu des anges qui ne viendront pas. Il y a quelqu'un ici, dans le fond de teint de ciel...
(Illustration sonore : @YouTube, © Léo Ferré - "Avec le temps"...) Ding-ding-dong. "Votre attention, s’il-vous-plaît : Le train en provenance de Issy-Lahäy-Nhüllpâr, et à destination de Ayeur-et-Parretoux-Houtunépa, va entrer en gare, voie 12. Éloignez-vous...
Grant Lee Buffalo - "Fuzzy" (1993) Un jour, tu ne donneras plus le change, plus du tout, et alors il se trouvera toujours quelqu'un pour te reprocher de ne jamais être assez présent pour Autrui. De ne penser qu'à toi, de te plaindre sans cesse et de ne...
(...) Ce soir, je vais partir. Une dernière larme pour éclairer ma poussière, et puis je tombe. Comme il fait beau sur les ombres que je quitte. Comme il fait beau sur les silences où je vais. Plus de folie, plus de génie, plus d’amour : que de la sublime...
(P) & © Kyo, "Fermons les yeux" - Source : @tokiohotel297 (!!) via Y-T (...) Un peu de silence. J'ai fait un peu de silence pour que la pluie puisse tomber plus près de vos yeux. Tes yeux, ils sont de quelle colère ? Vous tombez avec la pluie, et tu ne...
Je sais depuis longtemps que je n'écrirai jamais rien de beau, d'utile et de vrai. Voici l'aurore où je connais ma folie, et je sais mes lourdeurs, mes carences et mes limites. Mais c'est aussi cette aurore où la fleur bleue emplie de bons sentiments...
Une bouteille de vin, rouge, que j'ai bue tout seul, une nuit. Du vin qui n'en avait que le nom : si je m'étais ouvert les veines pour en boire le liquide saumâtre qui en aurait jailli, sans doute n'aurais-je pas trouvé de différence. Mais en ce temps-là...
Le feu sur la colline. Un dieu, une prière ; trois fous sous la banquise. Et quatre cavaliers. Du rêve plein écran, du sang sur l'arc-en-ciel, un songe attend sa belle. Mère à portée de bru, viendrait le temps d'en face. Sur le trottoir du monde, une...
On a ouvert un salon de thé, saisonnier mais permanent. Ouvert 24h/24, jusqu'à la fin du monde. Et même après, surtout après. Et bien sûr, pendant. Ce qui est le plus important. Infiniment plus important que toutes les promesses ou menaces - selon votre...
Quelle chose étrange, j'ai prié cette nuit. Ou la nuit d'avant, ou le jour d'après, peu importe : le temps avait dû se confondre avec une divinité, ou se confondre en excuses, pour accepter que je prie. Que je prie. Puisque j'ai prié. Quel dieu, je ne...
Place Stendhal, 17h30 heure de Jupiter, minuit moins dix, heure de ma chambre. Place Stendhal où tu n'as toujours pas ta place, le monde est fou quand tu ne le rêves plus. Le rêve est inutile s'il n'y a pas le monde pour le hanter. Le chanter, place Stendhal...
Mon amour, mon amour, C’est l’hiver où je t’écris, c’est l’été où je te rêve, ce soir plus que le monde, ici plus que l’Univers, cette seconde au bout de l’éternité. Cette part de nous que même l’ombre n’arrive plus à soustraire à notre poussière. C’est...
Je ne le... Oulah, non ! Commencer par la fin : Surtout pas de « je ». On. On ne le connaît pas. Ni cet homme, ni cette âme. Ne rien savoir de lui, Sa fin dès le début, sans faim à l'origine. On ne le connaît pas, et le temps de dire "ouf", Tout est déjà...
Le vrai égoïsme se mesure à l’aune de ce que l’on préserve. Les choses comme les personnes. Il n’est d’égoïsme que dans l’abandon de soi. Vu d’en face, il laisse l’entourage déçu ; la désillusion est totale, sans rémission. Vue de l’intérieur, c’est une...
Il (me) faudra écrire ... Écrire avant que ... Écrire pendant que ... Écrire après que ... Et surtout, écrire pour que ... ....... mais jamais assez de maux pour tous les inclure dans une phrase plus longue que le silence qui les aura habillés de bloir,...
Je sais qu’un jour, toi aussi, tu partiras. Comme les autres, beaucoup d’autres. Trop d’Autres. De ces autres que tu as si bien connus, mais qui ne te connaissent pas. Qui ne te connaissent plus. Et c’est bien mieux ainsi, crois-moi : ils n’ont que trop...
« Pourquoi il fait noir ? On ne pourrait pas allumer… Docteur ? » En plus, c'est idiot, j'ai dix ans demain, j'aimerais déjà souffler les bougies… souffler sur les bougies… Être une bougie ! Être dans la lumière… J’attendais avec impatience mon cadeau....
On peut s’appeler Elsa et préférer Paul Éluard à Louis Aragon : tu portais ce prénom mieux que n’importe quelle égérie d’Aragon, tes yeux de braise auraient su allumer n’importe quelle bibliothèque au point de faire l’autodafé de l’Encyclopédie de l’Univers...
( À Léa, lait sans ciel) Dix ans après, as-tu trouvé ou retrouvé un semblant d'équilibre ? Lucas n'est jamais revenu, et ne reviendra jamais, en as-tu fait le deuil ? Pardon, bien sûr que non : comment pourrait-on oublier ce qui fut et fit partie de soi...
Hier soir, tard dans la rivière du jour, une étoile a cligné du regard, et j'ai su que je ne devrais pas, cette fois, me contenter de la contempler, de l'admirer sans en tracer l'origine. Car je connais ce regard, je le distinguerais parmi les cent-mille...
Mais que signifie « bientôt », quand l’avenir passe son temps à singer le passé ? Je préfère encore lever les yeux à l’endroit des étoiles moins mortes que ne le prétend le ciel d’étrennes d’où je nous observe. Lever les yeux vers les étoiles, puisque...
(Pseudo prose délirante indirectement et librement inspirée de @nathcouz. (plus d'infos disponibles sur son blog par là). Précision inutilement indispensable pour les non-initiés à ma prose alambiquée : c omme d'habitude, ici ni queue ni tête, à peine...