😷 Littéra'tueur en série non homologué 😜
Ma robe était de pierre, et nouvelle fois venait-on de me violenter. A présent comme depuis toujours, je me porte volontaire pour n'être coupable que de mon obsolescence, par la Nature programmée, face aux moeurs rubicondes de mes amants de poussière,...
(©Muse - Live avec intro. harmonica "Il était une fois dans l'Ouest" : Knights of Cydonia , @ Vieilles-Charrues 2010) Peut-être que si tu avais été là, j'aurais pu braver cette pluie redondante, ce vent régulier, cette boue pâteuse, cette tente que j'avais...
(Ti Sours - Nou na asé) Demain, si tout va bien, à cette heure-ci je serai sourd. Au fardeau de votre Silence. Usé jusqu'au bout des tympans, inutile au moindre son voyageur, je bourdonnerai du seul vacarme de mon désordre intérieur. Au dehors, chaque...
(Jean-Jacques Goldman - Bienvenue sur mon boulevard) Il n'y aurait que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, dit-on... L'ennui c'est que les imbéciles ont souvent un avis, sur à peu près tout et même sur ce qui ne fait pas partie du 'tout' : j'en...
Écrire ? Happer le mot quand la pensée s'affale. Troubler le cheminement logique des apparences pour y substituer un semblant de raison. Corroborer les quiétudes trop lourdes de paroles feintes. Masquer l'ignorance exhaustive par un flot illimité d'inepties...
Prête-moi ta plume, pour écrire un mot... Ce n'est pas écrire que d'usiner le Verbe jusqu'à ce qu'il n'en reste que de la poussière de silence. Ni travailler la lettre à la chaîne pour qu'il en sorte une circonstance d'esthétique. Ce n'est pas troubler...
La chanson commençait par quelquechose comme "I can see it in your eyes". Comme si les yeux d'une morte pouvaient encore parler après avoir côtoyé la vie sans air dans les bronches. Ici l'on étouffe de ne respirer que le souffre; là d'où vient cette pauvre...
C'étaient vos années en italiques, ces innombrables fois où vous pensiez pouvoir suspendre le cours du temps pour y intercaler des jours à vous, des moments pour vous, des secrets pour l'éternitance. C'étaient ces pensums de petits bonheurs délétères,...
Ils ont ouvert une fenêtre ce matin. Une seule, et cela pouvait suffire. Pour que je demande pardon aux oiseaux, au ciel et à tout ce qui vole. Puisque tout ce qui ne vole pas, je l'ai déjà volé lorsque j'étais derrière leur ombre. Je ne pleure plus,...
Parce que tu n'avais rien de mieux à faire qu'à mentir tout le cours de ce qui t'a servi de vie. Parce que je mourrai de n'avoir pu te tuer de mon souffle. Parce que chaque instant passé à t'attendre était plus long que le ciel de tant d'avenirs perdus...
© & (P) Peter Von Poehl, "The Story Of The Impossible" - Source : @EMOx483 via YouTube Lueurs blafardes. Vous êtes folle de vous promener sous ce parapluie d'étoiles qui ne vous ont même pas dit leur nom. Mais vous êtes moins folle que ce lampadaire que...
Avant que tu écloses, au bout de ton absence, Je rends ta raison close, pour prix de ton essence : Abusif crépuscule au seuil de ta nature, Evasif opuscule où je lis tes ratures. Et pendant que tu naîs sans jamais m'apparaître, Je te rends la monnaie...
Ce midi, en rentrant chez lui, Jérémy s'est étonné de ne pas y trouver sa femme. Puis il s'est souvenu qu'il n'avait pas de femme. Il fut même surpris de trouver le temps de s'en rendre compte : sa vie était si remplie qu'il n'y avait pas de place pour...
Les mots sont venus comme d'un geyser : brûlants, salutaires, imprévisibles et par saccades. Et pourtant, incandescents bien moins que le regard d'un enfant sur le rebord de naître. Des mots d'avenances protéïformes, des pluies de lettres aussi diverses...
En ce jour de poisson, je viens noyer le mien pour finir la moisson d'un sourire à ce Lien ==> juste un sourire point net du nout *_* Voilà qui va faire plaisir à ma mère : j'arrête de balancer des conneries. Je m'en fish bien comme des filets de sottise...
Un week-end en Mars... Avril vient d'atteindre Mars en plein coeur, satellisant ses giboulées d'heure et lui offrant son sourire d'or avant l'or : Mai viendra bien assez tôt pour l'or véritable. Mars a bientôt fini d'être habité, et les saisons ont déjà...
Comme je revisite actuellement le répertoire de mes toutes jeunes z'années, il était évident que je retomberais tôt ou tard sur celui de Kim Wilde... Ah la la, Kim... Elle (comme quelques autres) ont bercé mes émois de.. euh.. de musiques, bien évidemment....
A toi, mon si couchant soleil glacé d'effroi, foutu génie de l'auto-destruction. Ire~Radiance Soleil couché de bonne heure à l'horizon de ton point de non-retour, tu t'éteins sans même combattre dans ta putain de non-guerre contre cette putain d'addiction...
Hé bien, en fait, "Nothing else matters"... Une version 'cordes' et uniquement instrumentale du cultissime titre de Metallica. C'est bien connu : les plus belles ballades, ce sont encore les hard-rockers qui les composent. Non, absolument plus "rien d'autre...
(...) "Le plus beau des silences.... Celui qui nous sourit, Quand au bout de l'absence il reste la survie. Et le prix à payer. Et la paix à prier" (...) [Sources : Otto par Audi]
When you are an angel… ... Et que j’étais un monstre. Un monstre de douceur. Offerte au temps qui passe, et qui ne donne rien en échange de soi. Un Sisyphe après l'heure, l'ermite décisif où vient poindre l'aurore. Un monstrueux amour, dangereuse empathie,...
Coin-coin !! Tu sembles bien préoccupé ? Quelle musique lis-tu ? Quel journal écoutes-tu ? A quel monde étrange tu participes, pour consulter aussi fiévreusement les pages de l'annuaire de ta vie ?!? Ah, ce canard-là... Coin-coin, attention : tu vas y...
C'est fou ce qu'il y a de monde pour saluer Monsieur Tenenbaum ce soir, qui doit valoir tous les soirs du monde. Il n'y en aura, a priori, pas d'autres. C'est fou ce qu'il faut saluer comme monde quand on a un navire à quitter, faute de mer à démonter....
Ma femme et moi désirions coûte que coûte une villa sur la côte, les pieds dans l'eau et la tête dans les étoiles. Nous ne sommes pas déçus, nous avons trouvé ce que nous cherchions, et bien au-delà de toutes nos espérances. 'Coûte que coûte'... A présent,...