😷 Littéra'tueur en série non homologué 😜
George Michael - "Killer/Papa Was a Rolling Stone" - (c) GeorgeMichaelOff via YouTube Adossée au mur du Songe, je fume une autre cigarette comme le temps enfume mes souvenirs. Si près des étoiles en plein jour, et fatiguée du vent qui hurle en ces lieux...
Il manque encore un E à beaucoup de nos maux. Alors, que quelqu'un se charge de combler le manque. Et autant que ce soit vous, personne ne vous en voudra : vous ne manquez à personne. Sophomores journées d'un autre temps. Créez un matin nouveau. Ouvrez-nous...
Vous baissez les paupières, et fermez vos frontières : Puisqu'il vaut mieux en rire, vous les laissez courir... Pas de formalités, ni de rivalités, Ce monde est théâtral, ses leçons magistrales, Quand le conventionnel devient exceptionnel (Ou réciproquement,...
Il y a comme un répit dans l'air vicié du dépit. Comme une fausse pudeur dans un couvent où la seule intimité qu'il resterait serait à partager avec un Chef-Dieu improbable. Autant se faire moine au Pôle Sud en priant pour que la neige se transforme en...
Chaque blessure que tu tais, Et chaque (é)preuve qui l'étaie; Chaque souffrance que tu nies, C'est mon amour que tu renies. Chaque silence que tu couves, Comme brebis parmi les louves; Chaque secret que tu te gardes, C'est mon passé qui te regarde. Tous...
(souvenir du temps d'Avant) Sept heures cinq, pas rasé, mal habillé, douché à la va-vite, il va être en retard. C'est si rare... Panne de réveil. Mais il a pris soin de prévenir son lieu de travail, dès son lever, quand il a vu l'heure enfuie. Consciencieux,...
Petit con éternel qui marches sur la terre, Concentré du néant, pléonasme du vide, Il te manque un neurone à la gauche du Rien, Pour faire concurrence au zéro absolu. Petit con misérable éduqué par l’anus, Alchimie de la fange, orgasme de sottises, Il...
(Illustration sonore : © Muse - "Invincible") Midi sur la planète, et minuit sur la tienne. Pendant que tu crèves, je te veux Invincible. Et pendant que des tonnes d'apocalypses perpétuellement renouvelées se déversent sur tout ce qui respire, je ne sais...
A toi, qui vaux le détour, vautour. A toi, banquier, escroc, arnaqueur, pigeon, racaille. A toi, médecin, pharmacien, bidouilleur de formules, scientifique de chasse d'eau. A toi, blouse blanche, bleue, rouge, femelle ou mâle, ou indéterminée, ou à définir,...
Entends-tu le bruit que fait le silence lorsqu'il frappe sur les murs qui emprisonnent ton absence ? Tu donnerais tout ce que tu as, au demeurant rien, pour simplement embrasser le cadeau inestimable de se sentir respirant. Respirant ! Sans rien emprunter...
Evangile selon Saint-Jean, chapître 3 verset 16 : "Car Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle" ==> On t'a rien demandé, pourquoi tu la ramènes ?!? Si...
Ce qu'il est plaisant d'emmagasiner des souvenirs avant même qu'ils aient eu une seule chance d'être lâchés dans la nature sauvage de leurs manufacturiers. Plaisant, et peut-être, et surtout, usant. Pas assez pourtant pour empêcher l'usine de tourner...
J'avais ton âge en l'an 2000. Ou plutôt, l'an 2000 avait notre âge, comme le siècle 18 avait deux ans à la naissance de ce cher Victor. Tu errais dans les cyber-salons dits 'RP', ou de jeux de rôles. Ces salons où des êtres moins pixellisés que mes synapses...
(...) A la sortie des nuits, on comptait les étoiles. Ton cœur pesait cent tonnes, le sien roulait trop vite. Nous étions beaux à voir, si près de nos cadavres. Les nuits étaient en boîtes, les boîtes étaient ennui. Prêts à mourir pour elles, mais pas...
Je lève les yeux vers les montagnes... d'où me viendra le secours... Mais, que nous arrive-t-il, de chanter un psaume baptiste ?! L'hiver entre dans nos maisons, et, avec lui, les soupes de coin de cheminée et autres bouillons de culture plus ou moins...
Ce café est trop froid, depuis que tu me meurs : En total aparté, je cause avec le vent, pendant que le chat miaule et qu'il ne crève plus ; Le silence est ton roi, est-il une tumeur, un don d'éternité, un psy ou un divan ? Ma bouteille est de gnôle,...
(Lluis Llac - L'Estaca, Barcelona 1985) Une "affaire" parmi tant d'autres... Une de plus dans la longue anthologie de l'ignoble et de l'inhumain; et celle-ci ne devrait pas me toucher plus que d'autres, puisque je me suis persuadé que j'étais suffisamment...
Je suis née cette nuit derrière le souvenir d'une autre. Par la grâce de la mémoire comateuse d'un lit, et aussi beaucoup par hasard. J'ai rencontré ma mère au point ultime de ses souffrances, celles qui ont fait que je ne pouvais plus lui en vouloir...
(Allez savoir pourquoi, en pensant au mistral, puis à la Provence; j'en suis venu tout naturellement à songer aux incendies de forêts, et donc aux pompiers, et donc, forcément, à ce super-sapeur doublement pompier bon oeil la nuit venue, sur les calanques,...
Drop me back to Yesterday... Bring me back to TOMORROW !! ('cause I'm in the middle of Nowhere !) Aujourd'hui encore comme il y a cette éternité d'ici, le plafond du ciel défile tojours à une vitesse plus que raisonnable : du vent en perspective.. Le...
(c) http://www.naturepixel.com/lueurs_aube_col_de_bleine_pano_a.htm Vers 17h52 cette nuit, tu n'avais rien à faire, alors tu t'es encore suicidée. Tu m'en laisseras un peu, dis ? Je devais attendre le lever du jour pour te sauver, tu n'as pas eu la patience...
(c) www.chatlibre.blog.lemonde.fr (févr. 2007) Un anonyme jour de septembre. Une place, encore chaude des relents d'un été taciturne. Un corps, usé par l'air vicié autant que par l'indifférence alentour. Il gît là, tout au milieu du monde. Au "beau" milieu...
Ou Chevalier à Cydonia... Mais pourquoi encore Muse ?!?... Parce que Cydonia, ce visage (?) sur Mars; Parce que cette intro et ce riff épiques; Parce que ce solo d'anthologie; Parce que cette voix unique; Parce que ce live de connaisseurs, sur une pelouse...
Mais qu'ont les gens à mourir ces temps-ci ? De quel droit n'existent-ils plus ? Chaque matin je me lève avec le secret espoir d'apprendre la mort de dieu ou d'une autre icône de mes frères humains qui ont tant besoin de lubies toujours plus grosses,...