Dernier Vertige avant l'Oubli.
(©Muse - Live avec intro. harmonica "Il était une fois dans l'Ouest" : Knights of Cydonia , @ Vieilles-Charrues 2010) Peut-être que si tu avais été là, j'aurais pu braver cette pluie redondante, ce vent régulier, cette boue pâteuse, cette tente que j'avais...
(Ti Sours - Nou na asé) Demain, si tout va bien, à cette heure-ci je serai sourd. Au fardeau de votre Silence. Usé jusqu'au bout des tympans, inutile au moindre son voyageur, je bourdonnerai du seul vacarme de mon désordre intérieur. Au dehors, chaque...
(Jean-Jacques Goldman - Bienvenue sur mon boulevard) Il n'y aurait que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, dit-on... L'ennui c'est que les imbéciles ont souvent un avis, sur à peu près tout et même sur ce qui ne fait pas partie du 'tout' : j'en...
Écrire ? Happer le mot quand la pensée s'affale. Troubler le cheminement logique des apparences pour y substituer un semblant de raison. Corroborer les quiétudes trop lourdes de paroles feintes. Masquer l'ignorance exhaustive par un flot illimité d'inepties...
Prête-moi ta plume, pour écrire un mot... Ce n'est pas écrire que d'usiner le Verbe jusqu'à ce qu'il n'en reste que de la poussière de silence. Ni travailler la lettre à la chaîne pour qu'il en sorte une circonstance d'esthétique. Ce n'est pas troubler...
La chanson commençait par quelquechose comme "I can see it in your eyes". Comme si les yeux d'une morte pouvaient encore parler après avoir côtoyé la vie sans air dans les bronches. Ici l'on étouffe de ne respirer que le souffre; là d'où vient cette pauvre...
C'étaient vos années en italiques, ces innombrables fois où vous pensiez pouvoir suspendre le cours du temps pour y intercaler des jours à vous, des moments pour vous, des secrets pour l'éternitance. C'étaient ces pensums de petits bonheurs délétères,...
Ils ont ouvert une fenêtre ce matin. Une seule, et cela pouvait suffire. Pour que je demande pardon aux oiseaux, au ciel et à tout ce qui vole. Puisque tout ce qui ne vole pas, je l'ai déjà volé lorsque j'étais derrière leur ombre. Je ne pleure plus,...
Parce que tu n'avais rien de mieux à faire qu'à mentir tout le cours de ce qui t'a servi de vie. Parce que je mourrai de n'avoir pu te tuer de mon souffle. Parce que chaque instant passé à t'attendre était plus long que le ciel de tant d'avenirs perdus...
© & (P) Peter Von Poehl, "The Story Of The Impossible" - Source : @EMOx483 via YouTube Lueurs blafardes. Vous êtes folle de vous promener sous ce parapluie d'étoiles qui ne vous ont même pas dit leur nom. Mais vous êtes moins folle que ce lampadaire que...
Avant que tu écloses, au bout de ton absence, Je rends ta raison close, pour prix de ton essence : Abusif crépuscule au seuil de ta nature, Evasif opuscule où je lis tes ratures. Et pendant que tu naîs sans jamais m'apparaître, Je te rends la monnaie...
Ce midi, en rentrant chez lui, Jérémy s'est étonné de ne pas y trouver sa femme. Puis il s'est souvenu qu'il n'avait pas de femme. Il fut même surpris de trouver le temps de s'en rendre compte : sa vie était si remplie qu'il n'y avait pas de place pour...
Les mots sont venus comme d'un geyser : brûlants, salutaires, imprévisibles et par saccades. Et pourtant, incandescents bien moins que le regard d'un enfant sur le rebord de naître. Des mots d'avenances protéïformes, des pluies de lettres aussi diverses...
En ce jour de poisson, je viens noyer le mien pour finir la moisson d'un sourire à ce Lien ==> juste un sourire point net du nout *_* Voilà qui va faire plaisir à ma mère : j'arrête de balancer des conneries. Je m'en fish bien comme des filets de sottise...
Un week-end en Mars... Avril vient d'atteindre Mars en plein coeur, satellisant ses giboulées d'heure et lui offrant son sourire d'or avant l'or : Mai viendra bien assez tôt pour l'or véritable. Mars a bientôt fini d'être habité, et les saisons ont déjà...
Comme je revisite actuellement le répertoire de mes toutes jeunes z'années, il était évident que je retomberais tôt ou tard sur celui de Kim Wilde... Ah la la, Kim... Elle (comme quelques autres) ont bercé mes émois de.. euh.. de musiques, bien évidemment....
A toi, mon si couchant soleil glacé d'effroi, foutu génie de l'auto-destruction. Ire~Radiance Soleil couché de bonne heure à l'horizon de ton point de non-retour, tu t'éteins sans même combattre dans ta putain de non-guerre contre cette putain d'addiction...
Hé bien, en fait, "Nothing else matters"... Une version 'cordes' et uniquement instrumentale du cultissime titre de Metallica. C'est bien connu : les plus belles ballades, ce sont encore les hard-rockers qui les composent. Non, absolument plus "rien d'autre...
(...) "Le plus beau des silences.... Celui qui nous sourit, Quand au bout de l'absence il reste la survie. Et le prix à payer. Et la paix à prier" (...) [Sources : Otto par Audi]
When you are an angel… ... Et que j’étais un monstre. Un monstre de douceur. Offerte au temps qui passe, et qui ne donne rien en échange de soi. Un Sisyphe après l'heure, l'ermite décisif où vient poindre l'aurore. Un monstrueux amour, dangereuse empathie,...
Coin-coin !! Tu sembles bien préoccupé ? Quelle musique lis-tu ? Quel journal écoutes-tu ? A quel monde étrange tu participes, pour consulter aussi fiévreusement les pages de l'annuaire de ta vie ?!? Ah, ce canard-là... Coin-coin, attention : tu vas y...
C'est fou ce qu'il y a de monde pour saluer Monsieur Tenenbaum ce soir, qui doit valoir tous les soirs du monde. Il n'y en aura, a priori, pas d'autres. C'est fou ce qu'il faut saluer comme monde quand on a un navire à quitter, faute de mer à démonter....
Ma femme et moi désirions coûte que coûte une villa sur la côte, les pieds dans l'eau et la tête dans les étoiles. Nous ne sommes pas déçus, nous avons trouvé ce que nous cherchions, et bien au-delà de toutes nos espérances. 'Coûte que coûte'... A présent,...
George Michael - "Killer/Papa Was a Rolling Stone" - (c) GeorgeMichaelOff via YouTube Adossée au mur du Songe, je fume une autre cigarette comme le temps enfume mes souvenirs. Si près des étoiles en plein jour, et fatiguée du vent qui hurle en ces lieux...
Il manque encore un E à beaucoup de nos maux. Alors, que quelqu'un se charge de combler le manque. Et autant que ce soit vous, personne ne vous en voudra : vous ne manquez à personne. Sophomores journées d'un autre temps. Créez un matin nouveau. Ouvrez-nous...
Vous baissez les paupières, et fermez vos frontières : Puisqu'il vaut mieux en rire, vous les laissez courir... Pas de formalités, ni de rivalités, Ce monde est théâtral, ses leçons magistrales, Quand le conventionnel devient exceptionnel (Ou réciproquement,...
Il y a comme un répit dans l'air vicié du dépit. Comme une fausse pudeur dans un couvent où la seule intimité qu'il resterait serait à partager avec un Chef-Dieu improbable. Autant se faire moine au Pôle Sud en priant pour que la neige se transforme en...
Chaque blessure que tu tais, Et chaque (é)preuve qui l'étaie; Chaque souffrance que tu nies, C'est mon amour que tu renies. Chaque silence que tu couves, Comme brebis parmi les louves; Chaque secret que tu te gardes, C'est mon passé qui te regarde. Tous...
(souvenir du temps d'Avant) Sept heures cinq, pas rasé, mal habillé, douché à la va-vite, il va être en retard. C'est si rare... Panne de réveil. Mais il a pris soin de prévenir son lieu de travail, dès son lever, quand il a vu l'heure enfuie. Consciencieux,...
Petit con éternel qui marches sur la terre, Concentré du néant, pléonasme du vide, Il te manque un neurone à la gauche du Rien, Pour faire concurrence au zéro absolu. Petit con misérable éduqué par l’anus, Alchimie de la fange, orgasme de sottises, Il...
(Illustration sonore : © Muse - "Invincible") Midi sur la planète, et minuit sur la tienne. Pendant que tu crèves, je te veux Invincible. Et pendant que des tonnes d'apocalypses perpétuellement renouvelées se déversent sur tout ce qui respire, je ne sais...
A toi, qui vaux le détour, vautour. A toi, banquier, escroc, arnaqueur, pigeon, racaille. A toi, médecin, pharmacien, bidouilleur de formules, scientifique de chasse d'eau. A toi, blouse blanche, bleue, rouge, femelle ou mâle, ou indéterminée, ou à définir,...
Entends-tu le bruit que fait le silence lorsqu'il frappe sur les murs qui emprisonnent ton absence ? Tu donnerais tout ce que tu as, au demeurant rien, pour simplement embrasser le cadeau inestimable de se sentir respirant. Respirant ! Sans rien emprunter...
Evangile selon Saint-Jean, chapître 3 verset 16 : "Car Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle" ==> On t'a rien demandé, pourquoi tu la ramènes ?!? Si...
Ce qu'il est plaisant d'emmagasiner des souvenirs avant même qu'ils aient eu une seule chance d'être lâchés dans la nature sauvage de leurs manufacturiers. Plaisant, et peut-être, et surtout, usant. Pas assez pourtant pour empêcher l'usine de tourner...
J'avais ton âge en l'an 2000. Ou plutôt, l'an 2000 avait notre âge, comme le siècle 18 avait deux ans à la naissance de ce cher Victor. Tu errais dans les cyber-salons dits 'RP', ou de jeux de rôles. Ces salons où des êtres moins pixellisés que mes synapses...
(...) A la sortie des nuits, on comptait les étoiles. Ton cœur pesait cent tonnes, le sien roulait trop vite. Nous étions beaux à voir, si près de nos cadavres. Les nuits étaient en boîtes, les boîtes étaient ennui. Prêts à mourir pour elles, mais pas...
Je lève les yeux vers les montagnes... d'où me viendra le secours... Mais, que nous arrive-t-il, de chanter un psaume baptiste ?! L'hiver entre dans nos maisons, et, avec lui, les soupes de coin de cheminée et autres bouillons de culture plus ou moins...
Ce café est trop froid, depuis que tu me meurs : En total aparté, je cause avec le vent, pendant que le chat miaule et qu'il ne crève plus ; Le silence est ton roi, est-il une tumeur, un don d'éternité, un psy ou un divan ? Ma bouteille est de gnôle,...
(Lluis Llac - L'Estaca, Barcelona 1985) Une "affaire" parmi tant d'autres... Une de plus dans la longue anthologie de l'ignoble et de l'inhumain; et celle-ci ne devrait pas me toucher plus que d'autres, puisque je me suis persuadé que j'étais suffisamment...
Je suis née cette nuit derrière le souvenir d'une autre. Par la grâce de la mémoire comateuse d'un lit, et aussi beaucoup par hasard. J'ai rencontré ma mère au point ultime de ses souffrances, celles qui ont fait que je ne pouvais plus lui en vouloir...
(Allez savoir pourquoi, en pensant au mistral, puis à la Provence; j'en suis venu tout naturellement à songer aux incendies de forêts, et donc aux pompiers, et donc, forcément, à ce super-sapeur doublement pompier bon oeil la nuit venue, sur les calanques,...
Drop me back to Yesterday... Bring me back to TOMORROW !! ('cause I'm in the middle of Nowhere !) Aujourd'hui encore comme il y a cette éternité d'ici, le plafond du ciel défile tojours à une vitesse plus que raisonnable : du vent en perspective.. Le...
(c) http://www.naturepixel.com/lueurs_aube_col_de_bleine_pano_a.htm Vers 17h52 cette nuit, tu n'avais rien à faire, alors tu t'es encore suicidée. Tu m'en laisseras un peu, dis ? Je devais attendre le lever du jour pour te sauver, tu n'as pas eu la patience...
(c) www.chatlibre.blog.lemonde.fr (févr. 2007) Un anonyme jour de septembre. Une place, encore chaude des relents d'un été taciturne. Un corps, usé par l'air vicié autant que par l'indifférence alentour. Il gît là, tout au milieu du monde. Au "beau" milieu...
Ou Chevalier à Cydonia... Mais pourquoi encore Muse ?!?... Parce que Cydonia, ce visage (?) sur Mars; Parce que cette intro et ce riff épiques; Parce que ce solo d'anthologie; Parce que cette voix unique; Parce que ce live de connaisseurs, sur une pelouse...
Mais qu'ont les gens à mourir ces temps-ci ? De quel droit n'existent-ils plus ? Chaque matin je me lève avec le secret espoir d'apprendre la mort de dieu ou d'une autre icône de mes frères humains qui ont tant besoin de lubies toujours plus grosses,...
(remplissage ébaudissant, pour faire suite au remplissage d'hier soir. Always the same mood.... ? Nevermind !)
1°) Exponentiel aléatoire... (....) Le vrai mérite d'un génie digne de ce nom n'est sans doute pas dans l'impression qu'on s'en fait, encore moins dans la conception qu'il en a de lui-même. Un vrai génie, selon ma pomme, serait cet être à qui rien n'échappe....
(j'ai retrouvé ce truc, qui date de l'époque de la première invasion de grippe pandémique, celle dont à présent on attend les effets désastreux (style : à la 1918) en Europe d'ici l'hiver... Quelque chose me dit qu'on n'a pas fini d'en choper, des épidémies...