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•••   É𝐜𝐨𝐭 𝐝𝐮 𝐒𝐢𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞   °°°

••• É𝐜𝐨𝐭 𝐝𝐮 𝐒𝐢𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 °°°

Dernier Vertige avant l'Oubli.


(Ravalement de passade...)

Publié par ¤Fil@ment¤ sur 1 Juillet 2009, 20:30pm

Catégories : #Un tout petit mot ment..

© Alain Chamfort : "Souris puisque c'est grave" - Source : @Alexandre Eiffel via YouTube - Tous droits réservés

 

Nostalgiolite aiguë

 

 

     Le plus beau des sourires, c’est celui du soleil
     C’est celui d’un futur, c’est celui de ma mère ;
     Le plus beau des soleils, c’est celui d’un enfant,
     Celui de l’effet-mer : ici luit ton sourire.
     Dans les astres d’antan, dans mes fastes d’enfant,
     Je retrouve parfois cet amour que j’étais, 
     A se trouver parfait quand l’instant le festoie…
     Dans les yeux d’un enfant, à l’Infant de nos ‘je’,
     Me reviennent souvent les doux vents de nos jeux :
     Le plus beau des fous rires, c'est le cri de mon cœur
     Lorsqu'il parle à ton cœur, qui tutoie le silence,
     Le plus beau des silences.... Celui qui nous sourit,
     Quand au bout de l'absence, il reste la survie,
     Et le prix à payer.... Et la paix à prier...
     Et toi, mon bouclier, toujours toi mon effort,
     Mon chemin à jamais, ma douleur effarée ;
     Il ne t’en reste rien que le droit d’oublier
     Que mon cœur si ancien t’a aimée par milliers ;
     Nos souvenirs amers, ces mers en devenir :
     En ces jours doucereux où l’amer se noyait,
     Dans l'eau pâle d'un front -l'opale de l'affront-,
     Le ciel est mon parvis, la terre mon linceul,
     Et le silence ami... Et le silence a mis
     Du baume au cœur de vous, rideaux nos ennemis,
     Qui souffrez au combat du 'bien' contre le 'mieux',
     Du mal contre le pire, et du bon contretemps...

     Autrefois nos toujours, aujourd'hui nos peut-être,
     Et demain nos jamais... Où est notre espérance ?
     C'est fou ce que tu brûles, c'est feu ce que tu manques :
     Je neige dans tes veines, mon amour ébloui,
     Je chasse les vents pires, je ne sais que vents d'anges;
     Aime-moi ma folie, parle-moi de l'enfant,
     Enfante-moi joli, aime-moi dans l'absent,
     Où aime-moi toujours, toujours mieux que jamais,
     Et jamais mieux que moi, qui n'ai aimé personne :
     Que t'ardente mon cœur ! te vole ma douceur !...
     Il pleut dans mes étoiles, s'effiloche ma route.
     Ne nous pardonnez pas, nos aïeux, nos ailleurs,
     Pour ces épanchements que vous livrent vivants
     Le chant de mes amours qui m'aiment dans la mort...

 
     ... Mère, ici gît ton fils, le fruit de ta douleur,
     Le dégoût de leur ciel, le sel de leurs atouts,
     Le seul qui n'a pas su.... Mère, à l'heure où prévue,
     Il te faudra savoir tout l'amour que j'ai mis
     Dans la balance aigrie qui te retient au monde.
     Aimez-moi dans l'absence, aimez-moi dans la mort,
     Mais n'omettez jamais de me détachester 
                     Tout le reste du temps -
                   Depuis la nuit des temps -

                   Jusqu'à la fin des temps -

     C'est l'enfant que j'étais, et qui parle à son fils
     Qui demain existait, au prix d'un sacrifice
     Que nous ferons pour toi, si un jour tu côtoies
     Cet enfant que tu es ; ces temps faons que tuaient
     Ma mémoire oubliée, souvenirs repliés.
     Avant que je les perde, je retourne au studio : 
     Putain d' bordel de merde, c'est quoi ce trip idiot ?!?!



     Allez, je peux le dire maintenant : je n'ai fait souffrir vos yeux jusqu'ici que pour les amener à ces deux derniers alexandrins, qui sont à jamais les plus beaux de la littérature mondiale. Si si, quand on se figure que mon monde s'arrête à mes toilettes, c'est à vous dégoûter que le PQ qui se trouve dans les vôtres, de toilettes, ne soit pas fait de pages de romans... éculés ! (comprenne qui voudra ; pour ma part j'ai jeté mon auto-décodeur depuis longtemps)
     J'ai plein d'autres niaiseries en stock, pour les récalcitrants au bonheur et autres masochistes qui se le cachent (suivez mon regard.... ) : si vous recherchez des somnifères ou des vermifuges, voire des laxatifs hyper-puissants, faites-moi signe, j'ai de quoi donner de l’urticaire aux névroses les plus graves. Efficacité garantie - mais pas par la Sécurité Sociale.
     

     Merci, éteignez à présent vos yeux aigris z'et bleus, voire gris-bleu, et prévenez la police si le cœur ou la rancœur vous y invitent : je m'en fiche, y a prescription maintenant  *^~^*

 

     PS : Chère Mère, si tu me lis, s'il-te-plaît ne me déshérite pas tout de suite !

 

 

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