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•••   É𝐜𝐨𝐭 𝐝𝐮 𝐒𝐢𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞   °°°

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Dernier Vertige avant l'Oubli.


L'autre moitié du Monde (9)

Publié par ¤Fil@ment¤ sur 17 Avril 2013, 03:49am

Catégories : #*L'autre Moitié du Monde*, #~*~ azur@etoile.net ~*~, #When You Are An Angel....

(P) & © Kyo, "Fermons les yeux" - Source : @tokiohotel297 (!!) via Y-T

 

(...)

 

          Un peu de silence. J'ai fait un peu de silence pour que la pluie puisse tomber plus près de vos yeux. Tes yeux, ils sont de quelle colère ? Vous tombez avec la pluie, et tu ne pouvais pas mieux tomber : je pensais précisément à vous. À toi, pendant que tu m'aimes. Le silence comme la pluie sèment en cachette le temps qu'il nous reste, plus près de vos yeux. Si loin d'un souvenir. J'ai même attendu l'orage, viendra-t-il pendant que le sommeil brûle la bougie où je dors ? Juste, entendu, je l'ai seulement entendu ; il a heurté votre absence, et la pluie se met à sécher quelques larmes, loin dans un souvenir. Il est cinq heures soudain, et le coq n'a pas encore chanté. Pas encore dans votre souvenir. Peut-être déjà dans le mien. Pourquoi le tonnerre se fait-il gronder par plus discret que lui, vous l'ignoriez souvent, il nous a ignorés toujours. Toujours depuis lors, tout l'or depuis a gagné vos yeux, ce que tu es belle quand tu me manques. Vous pleuvez bien mieux que le ciel, je tenais à te l'écrire pendant que vous m'aimez encore. Il est définitivement cinq heures à ton silence, cinq heures avant que le souvenir se dilue, quelque part entre l'oubli et l'inoubliable ; une ligne d'eau entre le divin et la poussière. Juste un peu de silence, un peu de toi pour que vous veniez encore vous noyer dans ma pluie ; ne pars pas pendant que chante le coquin que je ne suis plus, trop loin dans votre souvenir. Si près dans mes yeux, qui n'ont jamais eu besoin de la pluie pour te baigner d'amour. Tombe, tombe douceur, vous énerveriez presque le regard qu'il nous faut pour parfaitement embuer de synchronicité les valises qui pendent, juste en dessous. Tu vaques à ton souvenir, je demeure la pluie en vacances perpétuelles ; qu'il est bon de se rappeler qu'on n'a absolument plus de souvenirs. Mais bien plus de souvenirs que la mémoire acceptera de nous en conter. Et, parmi elle comme au milieu de vous, ce que tu manques quand tu es trop présente. Là. Et puis... le silence, enfin. Enfin ! Et la pluie qui va avec. Douceur. Lance-flammes. Champagne, bulles et une goutte de toi qui s'y engouffre. Vos yeux sont d'une si belle colère que. Et puis, laissez, je vais me charger de ramasser le silence tombé plus bas que la pluie qui l'a engendrée, ce matin rien que pour toi. Vous avez de beaux yeux les cachais-tu ? Tu me fais rougir, le saviez-vous ? À très bientôt, si loin dans ton souvenir, si près dans le chant d'un coq à l'aube de nous, coquelicots des prairies de l'âme.

 

(...)

 

 

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