(Chanson [?] pour l'heureux tour par Issy et par Raincy)
"Icrem Te Ueida"
(sw.)
Puisque l'heure est venue de se dire au revoir;
Que nos yeux prévenus ne devront pas pleuvoir;
Que nos coeurs mis à nu ne pourront plus se voir;
Mourons sans retenue, à l'abri d'émouvoir.
Quelques mots suffiront qui ne sauraient mieux dire
Le lieu où nous irons apprendre à nous maudire :
Juste adieu et merci de n'avoir existé
Qu'au silence d'ici, nous aura subsisté.
(vls.)
Puisque l'heure est venue de se dire au revoir;
Que nos âmes ténues ne sauront se prévoir;
Que nos corps soutenus toucheront à l'ivoire;
Nos passés survenus finiront par s'avoir.
Quelques mots suffiront pour ne plus contredire
Les cent mille environs qui nous ont vus prédire
Nos adieux et mercis, si prompts à résister
Aux silences d'ici, oublieux d'insister.
(rp. !)
Puisque l'heure est venue de se dire au revoir;
Que nos cieux parvenus sècheront leurs lavoirs;
Que nos astres connus s'éteindront sans Savoir;
Apprivoisons les nues pour l'auge et l'abreuvoir.
Quelques mots suffiront à cesser de médire
Des veines que liront nos aveugles ouï-dire :
Adieu à nos mercis, à nos faims d'exister,
A Nos si lents ceux-ci ne pouvant persister.
(rk.)
Puisque l'heure est venue de se dire au revoir;
Que nos jours devenus des puissants sans Pouvoir;
Qu'hier s'est souvenu de demain entrevoir;
Nos passions détenues, satisfaits nos devoirs.
Quelques mots suffiront pour qui ne sait plus dire
Ses remords d'avirons sans jamais se dédire :
Un simple adieu par-ci, aux larmes résister;
Par-là un grand merci, aux confins d'exister.
(pno.)
Puisque l'heure est venue de se dire au revoir;
Que l'espoir bienvenu s'occupe de prévoir;
Que nos peurs malvenues saignent de s'y mouvoir;
Nos fins discontinues attendront leur bavoir.
Quelques maux souffriront de panser sans les dire
Les mots qui s'offriront aux pensées sans les dires;
Et c'est bien mieux ainsi, de partir consister :
Les "adieu et merci" nous auront existé.
(brk Pn° !!)
(sol.)
Puisque l'heure est venue de nous apercevoir,
Âmes portées aux nues, à l'aune des mous voir;
D'autres tombant des nues, voudraient bien nous y voir;
Eloignés saugrenus, l'aube Désespouvoir
Nous serait revenus, sans peur de décevoir.
Fatal est ce menu, mais il ne faut pleuvoir;
Ultime revenu, avant que de mouvoir :
Qu'êtes-Vous devenues ? J'aimerais Vous revoir...
(rck fre.)
Vos quelques mots m'iront droit au coeur va sans dire,
Vos yeux me souriront, comme avant de grandir,
Vos lèvres s'ouvriront aux songes d'Agadir,
Quelques mots mentiront, puisqu'il nous faut les dire,
Et nous serons assis sur le bord d'exister,
Où le silence aussi saura se consister -
L'adieu est sans merci, l'Ailleurs sans assister;
Juste adieu et merci : Nous avons existé !