A la demande de Personne, ou peut-être de deux personnes, voici des restes de jérémiades antiques.
Inutile d'avoir peur, j'ai déjà payé pour ce crime !
Et si comme moi vous hésitez entre le rire et la désolation à la lecture de ces couvre-chefs-d'oeuvres d'une rare portée névrotique, merci de revêtir une blouse blanche et de venir m'empailler illico presto. (Même pas peur : suis immunisé 100 fois !) Amen.
N.B. : suite à des conseils avisés, j'ai supprimé le démarrage automatique des musiques; il est vrai que c'est suffisamment pénible d'essayer de déchiffrer mes inepties, alors si en plus j'y rajoute des sons ... Libre à chacun, donc, d'écouter en lisant ou pas..
Lorsque j'aurai fini de pleurer sur mon sort,
Je croquerai la vie, pour mieux narguer la mort;
Je me rappellerai que tout autour de moi
Ces mondes sans arrêt se moquent de leurs lois;
Que mes frères de sang, dans des bains éponymes,
Se fourvoient tout puissants à l'orée de leurs crimes;
Que la guerre a un nom, et le dédain un oui,
L'indicible chaînon aux souvenirs enfouis;
Que "la Terre va mal", que le Mâle l'enterre,
Un enfer optimal qui a mal aux artères;
Que la vie a un prix, et le silence est d'or,
Puisque le moindre cri dans le néant s'endort;
Qu'aimer ne soit payant qu'envers certains Autrui,
Qu'haïr est faux-fuyant, un acte tant gratuit;
La Nature a ses droits, mais des droits naturels,
Que les Hommes s'octroient, nature maquerelle,
De nature immature; nature humaine - morte,
Sans nulle fioriture, toujours Elle l'emporte,
Et l'emporte avec Elle, au fin fonds de l'Hymen,
Son abyme immortel, qui ne sait dire "Amen"
Que dans la Source ultime, le fruit de la Matrice,
Et son besoin intime où les puits se tarissent.
Mère Nature immonde, souffre qu'enfin je cesse
De voir tourner le monde autour de ma bassesse,
Et que je me souvienne, du fond de mon nombril,
Que je ne suis que hyène au milieu de fébriles;
Que tout autour de moi, s'ébaudit l'existence,
Que l'ennuie atermoie, en gibier de potence,
Mais que je suis plus fort que mon seul sablier,
Et qu'un petit effort suffit à m'oublier :
Aimer est mon credo, et aider ma nature;
Haïr est mon fardeau, et faillir ma rature.
Jean KESSPU
(-52 av. J-C / 2005 ap. ma sœur)
Note : pages mises à jour, ou plutôt à nuit, vu l'bordel, le 04-04-2010. L'actualisation, effectuée dans un souci de clarté (pas forcément évidente au résultat !) en vue d'aérer ce *site* ou ce qui y ressemble, concerne également les dates suivantes (sauf erreur ou omission / la date de la poste faisant foi / veuillez lire les conditions générales / à échéances fixes mais variables / etc. etc.) : 03-07-09; 08-07-09, et 01-08-09, si mes calculs sont exacts... et quand on connait mon esprit 'achement cartésien, y a du souci à se faire côté calcul.. biliaire. (trop évident, idiot !)