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•••   É𝐜𝐨𝐭 𝐝𝐮 𝐒𝐢𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞   °°°

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Dernier Vertige avant l'Oubli.


Peintures de l'Aube - La Folie des Glandeurs (3)

Publié par Philament sur 7 Juin 2016, 03:51am

Catégories : #Peintures de l'Aube - La Folie des Glandeurs, #*Fou d'aises & foutaises*, #Whoever I am not, #Avenant aux con*trats... vaillants, #Fou Aliénor !, #"... que tous nous veuille absoudre !"

 

          - Dis donc, Poussin, t'as fait des cauchemars, la nuit dernière, ou quoi ? Nan parce que t'arrêtais pas d'bouger dans tous les sens d'une montre sous Ecstasy.

- J'en sais rien, Poussin-bis, j'étais dehors. Enfin, j'étais dedans, mais j'étais dehors, tu vois ?

- .........

- Je t'explique ! En fait, j'dormais, aucune idée du pourquoi mais j'étais dans l'coaltar d'un ivrogne qu'aurait voulu s'faire passer pour un fantôme en baskets, ou l'contraire, mais on s'en cogne ! J'dormais, et j'suis allé très loin dans mon sommeil pour voir si j'savais encore rêver plus fort que toi tu pètes la nuit (si, si j'te jure : tu tues la biosphère tellement tu la fouettes, ma chééééérie !). Et j'suis allé tellement loin que j'ai plus su revenir sans l'appel des toilettes. Puis j'y suis retourné, j'voulais savoir s'il restait encore quelque chose à aimer, et surtout si j'savais encore le faire. Aimer. Tu comprends c'que j'dis ?

- ...

- Non, mais aimer, quoi ! Aimer, ça vient pas tout seul, si ? Saurai-je encore, même quand tu puniras moins l'atmosphère la nuit ? Chut, dis rien s'te-plaît, j'ai pas fini d'rêver mon quatre-heures : donc, plus j'allais loin dans l'sommeil d'un autre qu'avait volé ma place dans le même pieu que toi, et moins j'reconnaissais les lieux ; mais plus j'me souvenais qu'j'étais absolument fou de toi, surtout quand tu viens m'chercher à l'H.P. et qu'les infirmiers ils te r'luquent la fractale arrière comme s'ils avaient trouvé du pétrole dans une seringue de Penthotal pour nains d'jardins. (Et m'fais pas croire que t'avais jamais remarqué comment qu'ils te zyeutent la calandre, t'inquiète j'ai jamais été jaloux, d'toute façon t'es tellement belle que même le silence il te laisse lui raconter tes listes de courses sur Internet !).

- .....

- Bref, j'me demandais si aimer avait encore quelque chose à faire dans mon barnum de souvenirs, et puis j'me suis rendu compte que j'avais toujours la gâchette facile, niveau globules blancs d'adrénaline, d'endorphine, de sérotonine, de naphtaline.. euh, non, pas elle, j'ai dû confusionner avec sa sœur Adeline, ou sa mère Evelyne, ou...

- "Confusionner", ça existe que dans ta tête, tu sais, Poussin² ?

- Nom d'une pipe que tu m'fais jamais, tu interromps ma réflexion congénitale pour ça ?? J'te raconte par quelles voies escarpées j'dois m'faufiler pour essayer d'retrouver le sauvage destroy qui sommeille en moi, et toi tu m'refiles un Bescherelle en suppo ?!? Purée, mais tais-toi si c'est pour être géniale. Continue d'me couper le fleurissement synaptique, et tu vas voir si je persiste à être amoureux d'qui tu es plutôt que d'qui tu devrais être, Poussinnnnnnnnnn²²².

- ....... (snif) ........ (snif) ......... (Tu m'dis si mon "snif" il est correct, Bébé, ou alors ta came elle est coupée avec du camembert de myrtille...)

- Piou-piou, oh la vache, excuse-moi, j'crois que j'ai dû viander mon sachet de promesses du jour, bordel mais où c'est qu'on range les illusions dans c'te baraque ?!? Et puis ce soleil qui comme d'habitude s'est encore permis de s'lever avant moi. Non mais quel toupet, lui aussi ! Donc bref, Bébé-bis, faut vraiment qu'tu saches que, quoi qu'il arrive dans notre vie pour les quinze ou vingt prochaines heures, je t'aime gros comme le cosmos au carré d'la tête à ta mère, oui mon cœur, je t'aime ! Arrête de sniffer l'bidet et esgourde-moi un moment : je t'aime, saleté, j'y peux rien si mon sommeil m'a rappelé pourquoi t'existes mieux quand ton maquillage te fait un procès pour publicité mensongère, non mais te vexe pas, tu sais bien que c'est ma façon détournée de te dire à quel point tu es faite pour moi, d'ailleurs faudra que j'casse la gueule au designer qui a fait les plans .. Nan mais boude pas, puisque j'te dis que tu comptes pour moi. Tu comptes tellement mieux, c'est trop con que je sache pas faire un budget, dingue comme tu comptes pour moi... J'en étais où, moi ? ah oui, sérieux Biquet, je t'aime, j'ai réellement que ça à foutre de t'aimer, faut pas m'en vouloir si j'ai pas eu la formation accélérée pour apprendre à t'ignorer, j'ai jamais su ni même voulu te faire du mal autrement qu'en t'aimant comme un damné. Et puis là faudrait que j'me dépêche de pisser droit dans l'décor de Tata Térébenthine, tu crois qu'elle m'en voudra de pas l'avoir invitée à son enterrement ? Dis, tu penses que...

 

          - Bon, ça suffit, Monsieur No-Life, tournez-vous et inspirez ; la fesse droite aujourd'hui, en alternance, comme on a dit, allez hop, respirez à présent. Puis dodo, et je vous prie d'enlever votre chatte de ma main, dans le cas contraire je vous donne un orgasme sur ordonnance. Ma collègue passera récupérer la chatte en question, pas d'animal de compagnie dans l'enceinte de vous, enfin de l'hôpital, combien de fois devrai-je vous le rappeler ? Bonne journée, connard, prenez soin des couilles du cosmos. Bisous de plume, et tout et tout... 

          - Mais, Bébééééééééé... C'est toi qui m'as réveillé ? J'étais parti loin, tellement loin dans mon sommeil et dans ton sourire. C'est beau comme tu existes ici, petit coeur. Viens, il reste de l'amour dans le bocal du haut. Myrtille, camembert et sérotonine de synthèse. Chiche qu'on va le faire, tiens écarte les jambes du cul-de-jatte, ah mince c'est la table du voisin, allez magne-toi, la dame va revenir faire sa tournée avant la fin du monde. Tu sais s'il pleuvra pour moi quand tu auras jeté l'encre avec l'eau du bain de bébéééééééé ? ... 

 

(...)

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